Chroniques de la prévention #3 - Ondes électromagnétiques : justifier le principe de précaution pour prévenir les risques
Afficher l'article en plein écranLes ondes électromagnétiques font l'objet d'un débat de société qui s'apparente aux controverses passées sur l'amiante.Tandis que les opérateurs campent sur des normes françaises devenues inadaptées, des pans croissants de la société réclament l'application du principe de précaution. Ce débat s'invite dans les entreprises.
Bernard Balestri, ergonome, expert CHSCT, conçoit et anime la formation des élus sur les risques professionnels : risques psychosociaux ou souffrance au travail, troubles musculo-squelettiques, amiante, risques des ondes électromagnétiques.
Syndex a été sollicité par les élus d'un CHSCT inquiets de l'implantation de points d'accès wifi. L’exemple présenté conforte la nécessité d’une approche pluridisciplinaire : approche technique (mesures), sociotechnique (analyse de la production de normes), sanitaire (études médicales), ergonomique et organisationnelle (analyse des situations de travail).
Remplir ses obligations de prévention
Il montre comment le CHSCT joue un rôle central de prévention des risques. C'est en partant du travail qu’élus et directions confrontent leurs représentations du risque, puis trouvent des solutions de substitution qui permettent l'activité tout en optimisant la prévention des risques.
Par l’analyse des situations de travail, l’évaluation du risque électromagnétique et la transmission des connaissances sur ce risque, l’expert aide la direction à remplir ses obligations de prévention au-delà du respect des normes, en conformité avec le principe de précaution : la technologie sans fil ne sera pas étendue.
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