Études

Loi mobilités : de multiples mesures, pour quels impacts ?

La loi d’orientations des mobilités (LOM) tente de moderniser le cadre des transports en France. Ces impacts pour l’industrie automobile sont encore difficiles à cerner, mais des limites sont déjà décelables.

volant voiture

Il est difficile d’anticiper les conséquencesde la LOM, d’autant que le financement de certaines mesures est renvoyé à la loi de finances. À court terme, la prime mobilité destinée aux salarié·e·s et le renouvellement des parcs de véhicules y compris publics auraient des retombées concrètes. La question du transport de marchandises moins polluant quant à elle serait laissée aux autorités régionales organisant la mobilité.

Cette loi ne s’empare pas des enjeux industriels, pourtant nombreux pour la filière automobile. Si l’hydrogène est abordé, la question d’une filière batterie et de tout ce qui touche aux structures de recharge (notamment l’équipement des parkings et copropriétés) est laissée à l’initiative des entreprises. Mais peut-être est-ce un voeu pieux que d’attendre aujourd’hui une politique industrielle nationale.

L’arrêt des véhicules à énergie fossile en 2040 et la neutralité carbone en 2050 sont probablement à prendre en compte dès aujourd’hui, tant les conséquences peuvent être fortes pour la filière. Mais l’objectif de -37,5% d’émissions polluantes fixé par l’Europe pour 2030 et les amendes applicables dès 2021 (voir l'infographie) semblent être leurs préoccupations à plus court terme.

infographie sur la loi d'orientation mobilités

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