Index égalité femmes-hommes 2023 : Syndex obtient 83/100
Afficher l'article en plein écranDepuis le 1er janvier 2019, les entreprises d’au moins 50 salarié.e.s sont soumises à une obligation de résultat en matière d’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Cette obligation, instaurée par la loi du 5 septembre 2018, vise à un respect du principe selon lequel une égalité de rémunération entre les femmes et les hommes doit s’observer pour un même travail ou un travail de valeur égale.
Pour l’année 2023, Syndex obtient un index d'égalité femmes-hommes de 83/100.
Le gouvernement vise un « index plus ambitieux, plus fiable, mieux contrôlé » pour s’inscrire d’ici juin 2026, dans le respect de la directive européenne de transparence des rémunérations.
A Syndex, 5 ans après sa mise en œuvre, quel bilan ? La construction des rémunérations des intervenants et intervenantes, est corrélée au volume d’activité réalisé et non pas à des paramètres de grille salariale. Leurs engagements d’activité, le plus souvent modérés par rapport à ceux de leurs homologues masculins, influent significativement l’indicateur n°1 et sur leur représentation, à de rares exceptions, parmi les plus hautes rémunérations versées dans l’année de référence.
Cette note se base sur l’étude de 5 indicateurs :
- L'écart de rémunérations entre femmes et hommes (33/40)
- L'écart de taux d'augmentations individuelles (20/20)
- L'écart de taux de promotion (15/15)
- Pourcentage de salariées augmentées à leur retour d'un congé maternité (15/15)
- Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les salariés ayant perçu les 10 plus hautes rémunérations (0/10)
Afin d’améliorer les deux indicateurs pour lesquels la note maximale n’a pas été obtenue, voici les objectifs de progression :
- L’écart de rémunération entre femmes et hommes :
Négociation en cours d’un avenant à l’accord temps de travail visant à un meilleur encadrement de la durée et de la charge de travail, accompagné d’une cellule de régulation de la charge d’activité concourant à restreindre les pics de suractivité individuels et à lisser plus équitablement les volumes de travail ainsi que la rémunération afférente en découlant, notamment entre les femmes et les hommes.
- Nombre de salarié du sexe sous-représenté parmi les salariés ayant perçu les 10 plus hautes rémunérations :
Démarche d’accompagnement par un cabinet à la mise en conformité avec la directive européenne 2022/2464 du 14 décembre 2023, portant sur le reporting CSRD. Parmi les thématiques, la thématique ESRS S1 œuvre en faveur de l’égalité de traitement et l’égalité des chances pour tous, dont l’égalité de genre et de rémunération pour un travail à valeur égale. Il en résultera une montée en compétences sur la cartographie de cet enjeu de rémunération mieux répartie entre les genres.