Autres projets marquants soutenus par la fondation
Depuis la création de la fondation, Syndex a soutenu des projets d’amélioration des conditions de travail, d’intégration sociale et de représentation du travail.
Exposition Poster For Tomorrow : DROIT AU TRAVAIL !
Pour sa campagne «Poster For Tomorrow» 2014, l’association à but non lucratif 4 Tomorrow a choisi le droit au travail : accès à l’emploi, travail clandestin, travail des enfants, esclavage moderne, harcèlement sous ses différentes formes, égalité des genres en milieu professionnel. « Poster For Tomorrow » est un concours international d’affiches sur un thème lié aux droits de l’homme qui débouche chaque année en décembre sur une série d’expositions, à Paris et à travers le monde, des 100 meilleures affiches réalisées dans de nombreux pays pour célébrer la journée des droits de l’Homme. Le graphisme, mis au service des grandes causes, et la transmission de savoir-faire aux habitants des milieux défavorisés en France et à l’échelle internationale sont les principes qui guident les différents types d’interventions de 4 Tomorrow :
- Sensibiliser le grand public aux enjeux de société
- Transmettre via les ateliers panafricains de graphisme un savoir-faire, donner aux jeunes graphistes africains de meilleurs outils de communication, élargir leur réseau
- Initier à l’art graphique dans des ateliers proposés aux collégiens des ZEP en France.
Un ensemble d’actions qui a pour but de démontrer que le graphisme et tous ceux qui le pratiquent peuvent apporter des changements positifs dans la vie des gens, comme individu et comme citoyen.
Appel d'aire : la tête dans les étoiles, contruction d'un ULM par des jeunes en insertion - MARSEILLE
Appel d’Aire est une association loi 1901 qui exerce en tant qu’organisme de formation depuis 1997, installée sur Marseille depuis 2002 sur le domaine de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Elle fait partie du dispositif des ETAPS CJR (Espace Territorial d’Accès aux Premiers Savoirs, Convention Justice/Région). L’association Appel d’Aire mène ses actions de remobilisation auprès de jeunes déscolarisés et/ou placés sous main de justice. Agés de 16 à 25 ans, ils peuvent intégrer tout au long de l’année une formation non diplômante aux métiers du bois et du métal au sein de l’association, en qualité de clients. Ces réalisations s’appuient sur une démarche de design intégrant des préoccupations environnementales.
Ces projets ambitieux sont le support d’une formation technique mais aussi et surtout d’un accompagnement plus large, visant à évoluer sur des «savoir-être» et à se réconcilier avec les apprentissages. En plus de jeunes déscolarisés, Appel d’Aire accompagne pour moitié au moins des jeunes sous-mains de justice. Ils sont donc suivis par un éducateur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (ou de la sauvegarde de l'enfance) pour les mineurs, et par les Conseillers d'Insertion et de Probation pour les majeurs.. Tous ces publics aux parcours de vie difficiles rencontrent des difficultés sociales, familiales et d'éducation de tout type et de tout degré. 90 % sont issus de familles mono parentales, beaucoup font face à la problématique de l'illettrisme (voir parfois de l'analphabétisme), et certains sont hébergés dans des foyers,...
Le projet consiste à réaliser, à échéance du premier semestre 2016 un ULM de A à Z avec des jeunes de 16 à 25 ans, sans qualification mais motivés par ce défi, en développant chez eux des compétences dans les domaines de la mécanique, de la menuiserie, de la métallerie, mais aussi dans la gestion et dans le suivi d'un projet.
Grâce à des plans livres par un ingénieur, les jeunes, aidés d'encadrants techniques, construisent en totalité un ULM. Le travail de construction des pièces métal et bois ainsi que l'assemblage de tous les éléments constitutifs de l'ULM est effectué dans les ateliers de l’association. Le travail sur le moteur de l'appareil est lui réalisé par une association d'insertion partenaire sur ce projet, «la maison de l'apprenti». Une fois le projet entièrement fini, les jeunes ayant participé au projet auront le plaisir de faire un baptême de l'air dans leur ULM et de se retrouver alors «la tête dans les Etoiles»...!
série documentaire radiophonique: Association Euphonia, Radio-Grenouille 88.8 FM
L’idée de Christophe Massot, enseignant chercheur (LEST, Clinique de l’activité Y Clot), consiste àcréer et diffuser sur Radio Grenouille des productions radiophoniques mensuelles mettant en scène la parole des hommes et des femmes sur leur travail quotidien. Ces productions ont une vocation documentaire, d’archives du temps présente, et pédagogique pour faire découvrir, au-delà des professions, des métiers, des formes d’emploi, ce qui est commun à tous ceux qui travaillent : à savoir l’effort pour inventer des gestes ou des réponses appropriées, ou l’impossibilité de réaliser cet effort.
C’est un projet de mise en son des voix du travail pour faire entendre non seulement ce qu’est le travail quotidien mais aussi ce qu’il n’est pas, ce qu’il n’est plus, ce qu’il pourrait être et devrait être.C’est aussi un projet radiophonique qui consiste à construire une émission de radio ou la voix des salariés sur le travail serait la matière première. La forme et la production de ces documentaires s’inspire des travaux de l’équipe de la clinique de l’activité, avec laquelle Christophe Massot a travaillé dans le cadre d’un post-doctorat. C’est enfin un évènement public sous la forme d’une « scène embarquée », dispositif radiophonique en direct que propose régulièrement Radio Grenouille, qui s’appuie sur un évènement extérieur et propose un espace de débat public sous la forme d’une émission diffusée sur l’antenne.
Radio Grenouille travaille avec l’ensemble des membres du réseau Radio Campus France-22radios sur le territoire national -, dans une dynamique d’échanges de programmes et de diffusion élargie de programmes. La série documentaire sera proposée au réseau et pourra bénéficier, le cas échéant, d’une diffusion hertzienne dans plusieurs villes du territoire national.
Ruelle : travail forcé, traite des humains
Des projets d’intégration sociale par le travail, attentifs aux conditions du travail et de santé. L’association RUELLE, Relais urbain d’Echanges et de Lutte contre L’Exploitation, reconnue d’intérêt général, a pour objet de lutter contre toutes formes d'exploitation (travail forcé, esclavage domestique, exploitation sexuelle, délinquance et mendicité forcées) qui rentrent dans le cadre de la traite des êtres humains.
Elle propose un accompagnement social, juridique, psychologique et artistique, assuré par une équipe professionnelle, aux personnes exploitées afin de les amener à identifier le lien d'exploitation et à s'en émanciper. Elle aide ainsi des travailleurs à accéder à un travail décent, et lutte indirectement contre la concurrence déloyale des entreprises qui tirent profit des vulnérabilités.
L'Association RUELLE travaille aussi à la formation et sensibilisation des professionnels et de la société civile sur le sujet de l'identification des victimes de traite des êtres humains. Le projet soutenu par la Fondation Syndex vise à proposer par le biais d'ateliers collectifs la réalisation de spots artistiques témoignant du parcours de ces migrants, afin de sensibiliser le plus grand nombre à ces situations d'exploitation.
- Permettre aux personnes victimes d’exploitation de parler de leur parcours;
- Travailler avec une équipe de professionnels pour les amener à identifier les mécanismes psychologiques et sociaux qui les ont conduits vers une situation d’exploitation;
- Témoigner par un biais artistique auprès d’un large public afin de sensibiliser la société civile à ces formes d’exploitation;
- Prévenir les situations d’exploitation et former les professionnels.
L’adhésion des participants est un réel moteur. Leur souhait de témoigner et de participer ainsi activement à la sensibilisation voire à la prévention des situations d’exploitation sont pour nous, un indicateur de la pertinence du travail proposé. Si la présence d’un micro a gêné quelques personnes au démarrage des entretiens ; elles ont très vites livré un témoignage sensible et sincère de leur parcours. Cette confiance est également un encouragement supplémentaire à mettre en valeur leurs messages. Les différents témoignages mettent en évidence toutes les étapes d’un parcours de traite : la vulnérabilité lors du recrutement par le patron de la personne victime (parce qu’elle a un enfant à entretenir, parce qu’il s’agit du frère ainé qui doit assumer la charge de la famille au décès du père, parce qu’ils sont candidats à l’exil pour un meilleur avenir...) Les personnes y parlent de leurs rêves d’Europe occidental ; leurs désillusions, l’isolement, la maltraitance, les humiliations, l’asservissement... Elles évoquent également la rencontre qui a été déterminante pour en sortir ; le rôle des personnes rencontrées (associations, policiers, inspecteurs du travail, juges, pompiers...). La réalisation de spots est un véritable challenge, car il nous obligera à synthétiser, choisir... mais le défi est pertinent.
Cie vaguements competitifs : la violence des riches

L’association « Vaguement compétitifs » choisit le théâtre comme outil d’éducation populaire pour faire connaître les pratiques des grandes entreprises, les stratégies des grands groupes. Le projet comporte deux dimensions :
- La création et la diffusion d’une pièce de théâtre «Les dessous des boites »écrite à partir des travaux sociologiques et économiques deMichel Pinçon et Monique Pinçon
- Charlot et Thomas Piketty, de témoignages de salariés, de représentants du personnel sur les délocalisations, les fonds vautours, les relations sous-traitants/donneurs d’ordres, les restructurations, les stratégies d’optimisation fiscale des entreprises, les lanceurs d’alerte, la criminalisation des mouvements sociaux, les modes managériales, la mémoire ouvrière,...
La pièce de théâtre aura une dimension de théâtre d'objets, pour faciliter sa mobilité/diffusion dans des lieux non équipés (ex : au sein de l'entreprise). Cette recherche de mobilité, la nature du matériau de base de la création (ouvrages sociologiques et économiques, mais aussi rencontres de terrain avec des salariés) suppose toutefois un travail important de préparation. Cette pièce de théâtre mêlera une dimension de fiction et des apports d'informations précises sous forme de fables. Le ton se voudra accessible, humoristique, mais grinçant.
Edition CHT : luttes sociales dans la région
En 1980, quelques universitaires nantais et des syndicalistes, soutenus par les trois grandes confédérations syndicales ouvrières (CGT, CFDT et CGT-FO), ainsi qu’une quinzaine de mairies de Loire-Atlantique créent le Centre de documentation du mouvement ouvrier et du travail (CDMOT) à Nantes. Le Centre d’Histoire du travail (CHT)rassemble et conserve les documents ayant trait aux mouvements ouvrier et paysan, et au travail pour constituer un fonds disponible à la fois pour les organisations ouvrières et paysannes ou toute personne désireuse d'en étudier l'évolution.En trente ans, le CHT a accueilli environ cent cinquante fonds d'archives de provenances diverses :
- militants ouvriers ou paysans, principalement du département de Loire-Atlantique ;
- militants coopérateurs ; structures syndicales et politiques locales ;
- organisations politiques ou syndicales nationales : Confédération nationale des syndicats de travailleurs paysans, Parti socialiste unifié ;
- un centre de documentation militant : le Centre de documentation anarchiste (CDA), qui confie au CHT la gestion de ses fonds « bibliothèque » et « périodiques ».
Depuis 1988, le CHT s’est fait éditeur. Il travaille ainsi à la valorisation de la mémoire militante (témoignages, travaux à caractère scientifique) et populaire (histoire locale).
Le projet porte sur la production d’un livre de photographies de Hélène Cayeux, photographe de presse, qui a particulièrement suivit les mouvements sociaux et a beaucoup représenté les femmes et les hommes au travail dans les entreprises de la région nantaise. L’ouvrage, format album, couleur, d'environ 200 pages comporterapresque autant d'illustrations, avec une longue introduction biographique (environ 30 000 signes) et des chapitres thématiques introduits également par des textes (6 000 signes). Les photos en revanche disposeront de légendes très courtes afin de permettre au lecteur de se concentrer sur les images.
Hélène Cayeux arrive à Nantes au milieu des années 1970 comme correspondante AFP, puis elle entre au service photo du journal Ouest-France (rédactions de Nantes et Rennes), avant de retourner à la rédaction nationale, à Paris, au milieu des années 1990. Elle a également collaboré à de nombreuses publications ou journaux, à des projets portés par des comités d'entreprise, des syndicats de salariés ou des associations dans le domaine de l'éducation populaire, associant professionnels et amateurs. Discrète, patiente et attentive, elle accorde une attention particulière à ses sujets, comme si elle recherchait leur consentement. Quelle que soit l’actualité, l’observateur n’est pas perturbé par un sentiment de voyeurisme, il est au contraire happé par une image qui l’interpelle, le questionne, le fait réfléchir ou voyager.
Valoriser le travail et le bien-être au travail à travers le dialogue social dans les ACI
Les ateliers et chantiers d’insertion (ACI) sont des entreprises sociales apprenantes qui font du travail un facteur d’insertion, d’intégration et de solidarité des salariés et un levier de développement local.
Créé en 1995, CHANTIER école est un mouvement citoyen, porteur d’un projet de transformation sociale et de solidarité sur les territoires. CHANTIER école, réseau des entreprises sociales apprenantes, porte toute action collective qui, à partir d’une situation de production, a pour objectifs de favoriser la progression et l’émancipation des personnes.
L’ambition affichée par le réseau de permettre à chacun, à partir d’un travail, d’acquérir un statut, des compétences nouvelles et de progresser, trouve dans un modèle économique adapté les conditions de sa réalisation. Ce modèle est aujourd’hui celui des Ateliers et Chantiers d’Insertion. En région Pays de la Loire, CHANTIER école réunit 50 entreprises sociales apprenantes, qui emploient 3500 salariés dont 3000 salariés polyvalents.
Le projet propose de mettre en lumière le travail et les conditions dans lesquelles il se réalise dans les ACI, à travers 2 axes complémentaires, avec toujours comme préoccupation de mettre les salariés au centre de la démarche :
- Valoriser les salariés polyvalents des ACI en mettant en lumière leur travail et leurs métiers. Le secteur des ACI, malgré la richesse des métiers qu’il offre, est très largement méconnu du grand public. Le projet vise à réaliser un reportage photo et vidéo sur les salariés polyvalents en situation de production. L’objectif de cette action étant de valoriser les personnes et mettre en lumière certains métiers oubliés.
- Développer le bien-être au travail dans les ACI, grâce au développement du dialogue social. Les objectifs de cet Axe 2 du projet sont de favoriser au maximum l’accès des salariés polyvalents aux IRP en inventant de nouvelles formes de dialogue social adaptés aux ACI et de favoriser la pleine intégration de la gouvernance des ACI dans les IRP
Sur la base des échanges, des pratiques identifiées, des pistes de travail,... le projet vise à construire un « Guide repère du dialogue Social en ACI » pour capitaliser et ensuite diffuser au niveau national (soit 700 adhérents du réseau national.
La charte CHANTIER école, un projet politique
CHANTIER école est un mouvement citoyen, porteur d’un projet de transformation sociale et de solidarité sur les territoires.
La solidarité avant tout : Conscientes de la domination du marché dans l’économie, les entreprises sociales apprenantes privilégient la solidarité
Le travail de chacun dans une œuvre collective : La contribution de tous à un travail créatif est une condition pour que chacun s’estime, se libère et trouve sa place.
La démarche apprenante : Elle pose comme principe d’expérience que, dans les situations de travail, chacun a quelque chose à enseigner et quelque chose à apprendre.
Le recours permanent à la démocratie : Les entreprises sociales apprenantes inventent des formes de participation qui permettent à tous d’être acteurs.
Les territoires, la proximité et le bien commun : Le territoire comprend et organise la production de richesse, la variété culturelle, la qualité de l’habitat, la bonne santé, une éducation partagée, un environnement sain, des modes de partage et surtout la prise de pouvoir des habitants sur leur vie.
Keur Kamer : favoriser l’insertion sociale et professionnelle des résidents isolés et précaires d’une résidence sociale par la formation à l’utilisation de l’outil informatique et d'Internet

Keur Kamer est une association de solidarité créée en 2011 et dont l’objet est l’accompagnement, l’aide à l’insertion et la promotion de la participation citoyenne des migrants à la vie sociale, culturelle, associative et politique. L’association promeut également le développement des partenariats pour les projets en Afrique, notamment dans les domaines de l’éducation, de la protection de l’environnement, de la santé et de la protection de la petite enfance.
Le Pain de la Liberté : ouverture d'une boutique à Paris (18ème)

La Fondation Syndex participe au financement de l'ouverture d'une boutique pour cette coopérative boulangėre BIO d'insertion, spécialisée dans les intolérances alimentaires (sans gluten, sans lactose, sans arachide...), approvisionnée en circuit court.
Étonnants travailleurs : subvention de fonctionnement au collectif

Depuis 3 ans, le collectif « Etonnants Travailleurs » s’est créé autour d’une dizaine de personnes, toutes intéressées par les questions du travail sans en être forcément des professionnels, toutes bénévoles, pour réfléchir à ce qui permettrait de mettre au-devant de la scène l’activité de travail.
La réflexion s’est concrétisée en une rencontre d’une journée et demie intitulée « Étonnants Travailleurs, voyage au cœur de l’activité » qui a eu lieu 3 années de suite et qui a réuni chaque fois un peu plus de soixante personnes, toutes d’horizons très différents.
Sète en Commun : développement et animation d'un tiers-lieu à Sète

La Fondation participe au financement du 1er Tiers lieu collaboratif à Sète : coworking, espace partagé de création, ateliers professionnels, rencontres citoyennes et animations culturelles.
LEST : financement d'un documentaire

La Fondation Syndex a soutenu la création d'un film documentaire valorisant une série de recherche du Laboratoire d'Économie et de Sociologie du Travail (Marseille) en direction des postiers et des usagers de la Poste.
Emmaüs : financement d'aménagement d'espaces conviviaux
Pour Emmaüs La Friperie Solidaire Paris et Val-de-Marne, la Fondation soutient la création d'espaces conviviaux dédiés à l’accompagnement socio-professionnel et aux temps de pauses.